Test Oral-B iO Série 3 : une brosse à dents entrée de gamme qui joue la grande

Lancée en 2020 par Oral-B, la gamme iO inaugure l'alliance de la technologie oscillo-rotative aux micro-vibrations. Cette combinaison serait plus à même de nettoyer les dents et gencives. C’est la Oral-B iO Série 3 qui introduit la gamme du fabricant, à un prix de 70 € environ. Si elle est exempte de toute originalité, la brosse embarque tout de même un capteur de pression, trois modes de brossage et un minuteur.

La brosse à dents iO Série 3 paraît plus imposante que d’autres concurrentes, mais ce n’est qu’une apparence puisqu’elle n’est pas plus lourde sur la balance : la Oral-B affiche 134,4 g, contre 132,6 g pour la Philips Sonicare ExpertClean 7500, par exemple. Elle troque le plastique brillant habillant la Pro 3 pour un fini mat plus agréable au toucher, qui ne laisse pas entrevoir les traces de doigts ni de dentifrice.

Deux commandes équipent la iO Série 3 d’Oral-B : une pour l’allumer et l’éteindre et une seconde pour sélectionner le mode de brossage souhaité. Si tout à l’air très simple sur le papier, il en est autrement en pratique. En effet, il n’y a aucune indication quant au mode sélectionné, même dans la notice. Il est dès lors très compliqué de savoir si l’on a sélectionné le mode quotidien, blancheur ou gencives sensibles ; ils ont pourtant un impact sur les temps de brossage, censés varier d’un réglage à l’autre, et sur le nombre de rotations par minute. Nous regrettons l’absence d’affichage clair sur le manche de la brosse, comme avec les modèles supérieurs tels que la iO 5 ou la iO 6.

Et pour cause : la iO Série 3 mémorise le dernier mode de brossage sélectionné et redémarre avec cette configuration. Mais encore une fois, le choix du mode est si hasardeux que cette option s’avère moins intéressante que sur d’autres brosses à dents, car nous n’avons aucune idée de la fonction sélectionnée.

Il en va de même pour le minuteur. Très utile pour ne pas avorter le brossage, il peut durer bien plus longtemps que les 30 secondes annoncées par Oral-B. Le temps varie en effet selon le mode choisi. En l’absence d’indication à ce sujet, nous attendons la vibration nous indiquant de changer de zone sans avoir connaissance du temps qui vient de s’écouler.

En revanche, le capteur de pression, matérialisé par un anneau lumineux, est de bonne qualité et utile. Il permet à l'utilisateur d’exercer la bonne pression. Situé à la base de la tête de brossage, l’anneau s’éclaire en vert lorsque la pression est correcte et en rouge lorsqu’elle est trop importante. Cette configuration choisie par Oral-B est claire et parlante, plus que celle de la Philips Sonicare 9900 Prestige, par exemple.

Pour les plus nomades d’entre nous, il faudra prévoir un étui pour transporter sa brosse à dents de façon hygiénique. En effet, aucun étui ni trousse n’est prévu, ni même de capuchon de protection pour la tête de brossage.

À ce titre, une seule tête est fournie avec la iO Série 3, de la gamme Ultimate Clean, affichée à 10 € pièce sur le site Oral-B. Pour les suivantes, il faut savoir que plusieurs types de brossettes sont compatibles avec les brosses à dents de la gamme iO. L’utilisateur peut choisir le modèle qu’il préfère selon ses besoins : pour les gencives sensibles, pour plus de blancheur ou contre la plaque dentaire.

Oral-B annonce une autonomie de 14 jours. Nous avons donc voulu vérifier cette donnée et nous nous sommes finalement épuisés à la tâche, puisque nous avons pu nous brosser les dents durant près de 3 mois.

Après cette performance, la iO Série 3 demande 12 heures de charge, soit une bonne nuit, contre 5 heures pour la Neopulse Neosonic.

À 10 cm de notre sonomètre, la brosse produit au mieux un niveau sonore de 56,7 dB. Au pire, nous enregistrons 59,4 dB, ce qui s’inscrit dans la moyenne de notre comparatif à l’heure actuelle. Cela reste tout de même relativement élevé comparé à d’autres modèles, tels que la Oclean Flow et ses 47,8 dB.